AUCH
Au 9, avenue de Sambre-et-Meuse, une plaque rappelle l'exécution d'Émile BEAUFILS
BEAUFILS Émile, Marie, Albert
Né le 13 décembre 1917 à Montpellier (Hérault), abattu le 8 décembre 1943 à Auch (Gers) ; étudiant ; résistant, membre du Corps Francs Pommiès (ORA).
Fils naturel de Clarisse Vernet, sans profession, légitimé par le mariage de sa mère et de Marius Beaufils, Émile Beaufils suivit l’école radio d’Istres (Bouches-du-Rhône) de novembre 1935 à novembre 1936 puis s’engagea en novembre 1936. Il s’engagea à nouveau en octobre 1940, octobre 1941 et octobre 1942 au 2e régiment de Dragons. Il avait le grade de sous-officier radio. Il reçut la Croix de guerre et une citation à l’ordre du régiment remise le 8 juillet 1941 par le général Huntziger.
Il entra dans la Résistance au Corps francs Pommiès (ORA) du Gers en décembre 1942, au sein du groupe Muller. Il était particulièrement chargé des réparations et de la mise au point de postes radios clandestins. Surpris dans sa chambre, torturé sous les yeux de son épouse et de ses deux enfants, il fut abattu. Son acte de décès précise « Le 8 décembre 1943, à six heures, est décédé avenue Sambre-et-Meuse à Auch Émile, Marie, Albert Beaufils, domicilié à Auch ». Une plaque commémorative fut apposée sur le lieu de son domicile à Auch. Son nom figure sur le monument aux morts d’Auch et sur le monument du mémorial du Corps franc Pommiès à Castelnau-Magnoac (Hautes-Pyrénées). Il fut homologué sous-lieutenant FFI à titre posthume.
Il s’était marié à Gimont (Gers) le 7 avril 1942 avec Marie Monestier.
"Mort pour la France", il fut homologué, à titre posthume, sous-lieutenant FFI en août 1946.
Émile Beaufils figure sur la liste des membres du CDM, camouflage du matériel de l’armée, fusillés ou morts au combat.